Le meilleur moyen d'éviter les maladies et les pertes économiques directes et indirectes liées à celles-ci est de mettre en place de véritables actions de prévention. Pour être réellement efficaces ces actions doivent être menées le plus en amont possible c'est à dire sur les caractéristiques mêmes du cadre de vie de l'élevage. Ces conditions primordiales de la vie des animaux sont hélas trop souvent négligées et leur importance complètement sous-estimée par les éleveurs.
Les différents thèmes de préventions générale proposées par Zone Verte permettent aux éleveurs d'agir directement sur les fondamentaux de la santé par l'adaptation du troupeau à son environnement.
L'amélioration profonde du cadre et des conditions de vie du troupeau à l'initiative de l'éleveur renforce sa légitimité et autorise des économies substantielles grâce à l'amélioration de la santé et la diminution des achats d'intrants sanitaires ou alimentaires destinés à compenser les stress des animaux.
Cette formation s'adresse à tous les types d'élevages mammifères allaitants ou laitiers.
Dans le cas d'éleveurs fromagers, une version sur deux journées approfondissant l'aspect bactériologie du lait jusqu'au fromage est disponible.
L'augmentation de la fréquence des crises sanitaires sur la santé des troupeaux ou sur le lait contraint les éleveurs et leurs animaux à des mesures très strictes de biosécurité. Dans le même temps, les éleveurs subissent les aléas climatiques : augmentation des périodes de sécheresse et de canicules qui perturbent le confort des animaux, générant des stress (thermique, déshydratation, coup de chaleur) et perturbent la croissance des végétaux pour le pâturage et les fourrages. Ainsi la santé des animaux et des prairies est mise à rude épreuve. L'élevage est soumis à de nombreuses contraintes à la fois sanitaires, sociétales, environnementales et climatiques.
L'approche agroécologique permet de faire le lien entre la santé des animaux, la santé des prairies, la vie du sol et la disponibilité en eau, indispensable à la vie des animaux, et à la croissance des végétaux. La vie microbienne est au cœur des interactions sol-plante-animal. Cette vie microbienne repose sur un équilibre fragile qu'il est important de comprendre pour garantir la santé du troupeau et la pérennité d'un élevage résilient et autonome face aux différents aléas.
Un bâtiment d'élevage, bien conçu et bien entretenu, est un maillon de la domestication. Il participe activement au confort de travail et à la rentabilité du système. Encore faut-il veiller à ce qu'il ne soit pas lui même l'objet de troubles constructifs qui, régulièrement, engendrent des pathologies en réponse chez l'animal.
Cette formation bâtiment a pour objectif de faire le point sur son projet de création ou d'agrandissement. Elle intéresse également des éleveurs installés, soucieux d'améliorer leurs installations.
Une journée réalisée par Hubert Hiron, pour aborder la problématique de l'eau d'abreuvement, ses conséquences en termes de santé et de productivité dans l'élevage et les actions pouvant être mises en place pour améliorer son système ..
L'outil Panse bêtes vise à renforcer la détection précoce des ruptures d'équilibre sanitaire des troupeaux de ruminants. Cela en vue de limiter le recours aux intrants de synthèse (dont les traitements antibiotiques et antiparasitaires) et de renforcer les pratiques sanitaires d'élevage plus respectueuses de l'environnement, dans une approche de santé intégrée.
Pour réduire le nombre des patholgies d'élevage, pour maîtriser le coût des soins vétérinaires, pour réduire les pertes économiques, pour améliorer les relations de l'éleveur à ses animaux, pour répondre aux exigences d'un véritable bien-être animal, bref augmenter le bonheur en élevage, il est temps de dépasser la guerre permanente à coups "d'ANTI" et de chercher à bâtir les conditions d'équilibre de vie favorables à la santé et aux objectifs de production.
Pour réduire le nombre des patholgies d'élevage, pour maîtriser le coût des soins vétérinaires, pour réduire les pertes économiques, pour améliorer les relations de l'éleveur à ses animaux, pour répondre aux exigences d'un véritable bien-être animal, bref augmenter le bonheur en élevage, il est temps de dépasser la guerre permanente à coups "d'ANTI" et de chercher à bâtir les conditions d'équilibre de vie favorables à la santé et aux objectifs de production.
La gestion de la santé du troupeau passe par la mise en place de bonnes conditions pour assurer un écosystème sain et ainsi avoir des animaux en bonne santé. Le meilleur moyen d’éviter les maladies et pertes économiques directes et indirectes est de mettre en place de véritables actions de prévention. Concilier santé et production,qualité de vie et efficacité économique exige en effet d'autres outils de prévention et de soins.Les bovins, de par leurs caractéristiques physiologiques et comportementales d’un part, et en raison de l’évolution des systèmes d’élevage d’autre part, sont particulièrement exposées à une pression sanitaire qui peut générer de véritables crises dans les élevages.Les solutions efficaces existent, elles sont le plus souvent mal connues du monde de l’élevage, mais montrent leur efficacité chez les éleveurs formés. Les médecines naturelles et les approches plus pacifiques et plus globales peuvent devenir le quotidien de l'éleveur. Elles permettent de lutter contre l'antibiorésistance et rendent a l'éleveur sa relation privilégiée avec l'animal et ses responsabilités tout en valorisant son savoir-faire, sans compter les économies qu'elles sont susceptibles d'engendrer dans le bilan économique
Dans les élevages, les animaux souffrent de pathologies collectives et individuelles comme les maladies du pied (dermatite) ou les diarrhées néonatales. Ces pathologies ne sont pas une fatalité, mais pour une bonne part la résultante des déséquilibres du système.
Plutôt que faire la guerre aux microbes (bons ou mauvais), en utilisant systématiquement des désinfectants, antiseptiques et antibiotiques, avec pour conséquence la sélection de microbismes difficiles à gérer (résistances croissantes aux antibiotiques par exemple), on a intérêt à privilégier
une autre approche : diriger des écosystèmes microbiens positifs, protecteurs des sols, des cultures, des animaux et des produits (lait, viande).
Ces pratiques innovantes et efficaces mal connues conduisent à une nette amélioration de l’état sanitaire et du bien-être des animaux.
ENJEUX
Dans un contexte d’agrandissement des troupeaux, toute perturbation pathologique constitue une désorganisation et une perte de temps, un coût élevé, et le plus souvent des conséquences à moyen et long terme ainsi que la souffrance des animaux.
Pourtant, lorsque les principes sont connus et appliqués, les résultats sont significativement meilleurs. Lors de nos visites d’élevage, nous constatons que les approximations, voire l’oubli complet de règles de préparation et de régie zootechniques sont légion.
Ces deux journées vont permettre aux participants de ne plus faire les principales erreurs entraînant toutes les conséquences précitées.
A la clé : moins de pathologie, moins de souffrance, moins d’antibiotiques, et une meilleure efficacité au travail.
Les élevages, en particulier de ruminants, sont pointés du doigt comme co-responsables du chaos climatique, mais ils en sont également les victimes.
Par ailleurs, l’élevage est un grand réacteur microbien : les sols, les plantes, les animaux et les effluents d’élevage sont très actifs. Selon leur orientation, les écosystèmes microbiens présents partout ont un effet positif ou négatif à la fois sur l’environnement et le climat (gaz à effet de serre, stockage ou libération de carbone, cycle de l’azote etc), la qualité des eaux et sur la santé des animaux et des humains.
Face à ces enjeux énormes, il existe des solutions afin d’améliorer le fonctionnement global par la maîtrise de ces écosystèmes.
Il est donc est possible d’augmenter la résilience aux variations climatiques et diminuer la pollution des eaux par une bonne régie des écosystèmes microbiens de toute la ferme.
Les éleveurs sont confrontés à deux problématiques : limiter l’usage des antibiotiques et soigner des pathologies pour lesquelles les outils thérapeutiques classiques sont inappropriés (gestion des nombreux stress et de leurs conséquences par exemple).
Heureusement, d’autres possibilités efficaces sont à leur disposition, mais la plupart ne les connaissent pas. Cet apprentissage peut commencer par la résolution de situations simples, répétitives pour lesquelles le succès encourage l’éleveur à persévérer dans cette voie. Leur utilisation judicieuse constitue donc une boîte à outils complémentaire utile permettant d’accompagner et de soigner efficacement les animaux en souffrance.
Dans les élevages, les animaux souffrent de pathologies collectives et individuelles comme par exemple les maladies du pied (dermatite, piétin) ou les diarrhées néonatales.
Ces maladies collectives, outre qu’elles font souffrir les animaux, constituent à la fois une désorganisation du travail et un coût important, elles font le lit d’autres pathologies. Ces pathologies ne sont pas une fatalité, mais pour une bonne part la résultante des déséquilibres du système.
Plutôt que faire la guerre aux microbes (bons ou mauvais), en utilisant systématiquement des désinfectants, antiseptiques et antibiotiques, avec pour conséquence la sélection de micro-organismes difficiles à gérer (résistances croissantes aux antibiotiques par exemple), on a intérêt à privilégier une autre approche : diriger des écosystèmes microbiens positifs, protecteurs des sols, des cultures, des animaux et des produits (lait, viande).
Ces pratiques innovantes, efficaces et pourtant mal connues conduisent à une nette amélioration de l’état sanitaire et du bien-être des animaux.
D’autre part, les évolutions climatiques actuelles impactent la biodiversité, qui est un facteur important dans l’équilibre des systèmes : plus il y a une diversité d’individus et d’espèces dans un écosystème, moins le risque d’émergence de virus ou bactéries hautement pathogènes est présent. Cela pourra également permettre de limiter les émissions de gaz à effet de serre sur sa ferme, avec des animaux en bonne santé et des écosystèmes microbiens sains.
Connaître le fonctionnement des écosystèmes microbiens et chercher à favoriser des écosystèmes microbiens positifs est un levier intéressant pour limiter les impacts du changement climatique et s’y adapter au mieux.